Tu souffres de l’épaule. On t’a peut-être parlé d’infiltration. Une piqûre pour calmer la douleur, retrouver un peu de mobilité, reprendre le sport…
Mais est-ce que ça soigne vraiment ? Ou est-ce juste un pansement temporaire ?
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Une infiltration, c’est l’injection (généralement de corticoïdes) dans ou autour de l’articulation. Son but ? Réduire l’inflammation et soulager la douleur.
Oui, ça peut aider. Mais pas n’importe quand. Pas pour tout le monde.
Autrement dit : l’infiltration ne soigne pas la cause. Elle calme les symptômes, temporairement. Et peut même masquer la douleur, te donner l’illusion que tout va bien… jusqu’à ce que ça revienne.
Selon Jeremy Lewis et César Fernández-de-las-Peñas (The Shoulder: Theory and Practice), l’infiltration peut avoir un intérêt… dans un contexte précis, en complément d’un vrai plan actif.
✅ Infiltration pertinente si :
❌ Infiltration à éviter si :
Elles soulagent… à court terme
L’effet est réel : la douleur baisse pendant 2 à 6 semaines.
Mais au-delà de 6 à 8 semaines, l’effet s’estompe. Et les patients qui n’ont pas fait de rééducation ne vont pas mieux… voire moins bien.
Elles n’améliorent pas la fonction à long terme
Les études montrent qu’à 3 ou 6 mois, les résultats sont équivalents voire inférieurs à ceux obtenus avec une kiné seule.
Elles comportent des risques:
Situation | Infiltration recommandée ? | Pourquoi ? |
Douleur chronique sans rééducation | Traite les symptômes sans régler la cause | |
Capsulite en phase chaude | Aide à supporter les douleurs au repos | |
Tendinite de l’épaule avec bonne mobilité | Rarement utile, sauf si douleur excessive | |
Attente de chirurgie | Peut soulager en attendant l’intervention | |
Douleur intense qui empêche tout | Soulage pour débloquer la situation |
Si tu veux vraiment soigner ton épaule (et pas juste l’endormir), voici le plan que je propose :
1. Un bilan kiné complet avant toute décision
On identifie la cause réelle de ta douleur : surcharge ? raideur ? problème de coiffe ? C’est ce qui permet de prendre une bonne décision (infiltration ou pas).
2. Un programme d’exercices progressif
Même douloureux, on peut bouger autrement. L’idée n’est pas d’attendre que ça passe, mais d’agir intelligemment.
3. Une infiltration si nécessaire… mais jamais seule
Uniquement si :
Tu veux éviter les erreurs classiques (piqûre isolée, repos total, kiné sans plan) ?
Tu veux un plan clair, adapté à ton épaule et à tes objectifs (sport, quotidien, reprise) ?
Je propose des bilans personnalisés sur Saint jean de Luz et des suivis à distance partout dans le pays basque (Bayonne, anglet, biarritz, bidart…), 100 % axés sur l’épaule.
Tu peux réserver ton premier rendez-vous ici :
Entre 2 à 6 semaines en moyenne. Plus courte si la cause persiste. Plus longue si tu enchaînes avec une vraie prise en charge.
Oui, mais pas trop souvent. Au-delà de 2 ou 3, les risques de fragilisation augmentent.
Un peu inconfortable, parfois une douleur rebond pendant 24-48h. Mais globalement bien toléré.
Pas dans les 48 premières heures. Puis, uniquement si tu as un plan clair, progressif, encadré.
Non. Jamais. L’infiltration apaise, mais ne remplace aucunement le travail de fond.
Iban Berasategui, je suis kinésithérapeute sur Saint Jean de Luz au coeur du Pays Basque depuis 2017.
Je suis spécialisé dans les pathologies de l’épaule chez le sportif.
Je réalise des bilans au cabinet et propose des suivis personnalisé à distance depuis la Côte Basque (64).