FAUT-IL PASSER UNE IMAGERIE (IRM/Echo) QUAND ON A MAL A L'EPAULE?

Tu as des douleurs d’épaule. Ça traîne, ça t’empêche de t’entraîner, de dormir, de lever le bras. Et forcément, une question revient souvent : « Est-ce que je dois faire une imagerie ? »
IRM ? Radio ? Échographie ? Tu veux des réponses. Logique. Mais es-tu sûr que ça va vraiment t’aider ?

Dans cet article, je t’explique pourquoi l’imagerie médicale n’est pas toujours utile quand on a mal à l’épaule, et comment une évaluation personnalisée te permettra d’aller droit au but. Sans perdre de temps. Ni de motivation.

L’IRM n’est pas la réponse magique

On imagine souvent que « voir ce qui ne va pas » suffit à régler le problème.

Ce que disent les études 📚:

    • Plus de 50 % des plus de 60 ans ont des ruptures de coiffe visibles à l’IRM sans aucune douleur (Sher et al., 1995)

    • Des calcifications, bursites, arthroses légères ? Quasiment tout le monde en a. Et ça ne fait pas toujours mal
📌 Ce que montre l’imagerie ne reflète pas forcément ce que tu ressens.

Jeremy Lewis, expert mondial de l’épaule, insiste dans son ouvrage de référence sur ce point :

« L’imagerie est souvent inutile lors d’une première consultation pour douleur d’épaule, sauf si elle est intégrée à un raisonnement clinique complet. »
📚 Source : The Shoulder: Theory and Practice, Jeremy Lewis & César Fernández de las Peñas, 2023

 

Quand est-ce que l’imagerie est vraiment utile ?

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Dans la majorité des cas de douleurs à l’épaule, ce n’est pas une image qui fera avancer le schmilblick.  Lewis, J. 2016

Ce qu’il faut vraiment pour avancer : un bon bilan clinique

 Si tu veux comprendre ce qui cause ta douleur, et surtout ce que tu peux faire pour la faire disparaître, tu as besoin de trois choses :

1. Un bilan personnalisé (pas un protocole tout fait) 🎯

Je t’observe, j’évalue ta mobilité, ta force, ta posture, tes mouvements, tes douleurs.
Pas pour cocher des cases. Pour identifier ce qui te limite vraiment.

2. Une interprétation contextuelle 🗂

Tu n’es pas une image IRM. Tu es un sportif, un humain, un système vivant.
Ton historique, ton sport, ton rythme, ton quotidien : tout compte.

3. Un plan d’action concret 💡

Une fois qu’on a compris d’où vient ta douleur, on agit.
Avec des exercices ciblés, à distance, via une app, avec suivi personnalisé.
Pas de pansements. Un vrai traitement.

📝 Étapes pour faire le bon choix dès maintenant

  1. Stop aux recherches Google anxiogènes : « rupture », « opération », « coiffe », « irréversible »… respire.
  2. Fais un vrai bilan avec un professionnel spécialisé.
  3. Suis un programme personnalisé, adapté à ton rythme, ton sport, tes objectifs.
  4. Réserve l’imagerie pour plus tard, si vraiment on bloque
  5.  

  1.  

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Je te propose un suivi sur mesure, basé sur un bilan complet, suivi d’un programme d’exercices évolutif sur application.

🎯 Le but ? Identifier l’origine de tes douleurs sans te faire perdre du temps avec des examens inutiles, et te remettre sur les rails.
Avec clarté, logique, et résultats.

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FAQ

Non physiquement. Mais mentalement, oui. Lire "rupture", "dégénérescence" ou "arthrose" sur un compte-rendu peut te faire penser que tu es cassé. C’est l’effet nocebo.

Oui, très souvent. Ce n’est pas l’image qui soigne. C’est le bon diagnostic clinique et la bonne prise en charge.

Elle est très utile pour certains cas (bursite, tendinopathies superficielles), mais chaque examen a ses indications. Ce n’est pas une question de fiabilité, mais de pertinence.

On attend 12 semaines de rééducation bien menée avant de l’envisager, sauf cas graves ou traumatisme aigu.

À retenir

L’IRM ou la radio ne sont pas des passages obligés quand on a mal à l’épaule.
Ce qui compte, c’est un raisonnement clinique solide, personnalisé, et orienté vers la fonction.
Un bon bilan + un bon plan > une mauvaise image.

 

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